PORTRAIT : Tsikytsiky : 5 étudiantes mobilisées pour Madagascar

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Cet été, cinq étudiantes à la faculté de médecine du Kremlin-Bicêtre, dont deux Châtillonnaises, Julia et Agathe, sont parties à Madagascar afin de mener à bien un projet de solidarité, le projet Tsikitsiky.

À la faculté de médecine du Kremlin-Bicêtre, l’association EVADEH permet aux étudiants d’organiser des projets de solidarité internationale, du Népal à Madagascar. Chaque année, des étudiants de deuxième année se mobilisent de la levée de fonds à la réalisation du projet. En 2022, le premier projet post-covid a vu le jour sous l’impulsion de cinq étudiantes : Claudia, Solène, Justine, Julia et Agathe. À côté des cours à la fac, les cinq amies multipliaient les moyens de financer leur projet « Tsikitsiky * » : « Ventes sur le marché de Châtillon et d’autres communes, cagnotte en ligne demandes de subventions (même pendant les partiels), emballages cadeaux à la sortie des magasins, nous avons trouvé de nombreuses solutions afin de financer le matériel et les actions à mener sur place ». Le 11 juillet, leur avion décolle en direction de Tananarive, capitale de Madagascar, où elles arrivent en pleine nuit. Elles partent ensuite pour Antsirabe où elles passeront deux semaines aux côtés de l’association malgache SPV Felana, un éco-village solidaire. « Les parents, en échange d’heures de travail pour l’association, pouvaient y scolariser gratuitement leurs enfants. » racontent-elles. Participation à la mise en place de meilleures conditions dans la réalisation de la circoncision - qui est une pratique culturelle du pays - construction d’un poulailler, activités avec les enfants, ces moments partagés ont beaucoup marqué nos futures médecins. Elles repartent ensuite pour la capitale malgache où elles travailleront encore deux semaines dans un orphelinat situé dans l’un des bidonvilles de Tananarive. « L’insalubrité était particulièrement choquante. Un typhon avait eu lieu plusieurs semaines auparavant et avait ravagé le bâtiment. » Armées de toute leur bonne volonté, Julia, Agathe et leurs trois amies se sont mises à la maçonnerie et on reconstruit, aux côtés d’ouvriers, deux salles de classe. « On a aussi refait la bibliothèque pour en faire un lieu agréable pour travailler. » Elles racontent encore « les enfants étaient friands d’histoire et faisaient même la queue avec chacun un livre pour que nous leur lisions des contes. » Après avoir raconté des dizaines d’histoires aux enfants malgaches, elles sont revenues en France avec des dizaines d’histoires à raconter, et plus motivées que jamais pour soutenir les futurs projets des autres étudiants du Kremlin pour ce pays qu’elles ont tant aimé. 

*Tsikitsiky  signifie sourire en malgache

Contact

Facebook : Tsikitsiky 2023
Instagram : @tsikitsiky2023
Mail : tsikitsiky@evadeh.fr
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