Tribunes : Libre expression-Mars 2024

Châtillon, ville féministe !

Depuis 2020, la municipalité avance sans relâche sur ce sujet, convaincue que l’égalité est essentielle au vivre ensemble, convaincue que chacun d’entre nous doit prendre sa part dans cette lutte qui ne doit pas opposer les hommes aux femmes mais bien les rassembler autour des valeurs qui sont si chères à notre pacte républicain.
Les Droits des femmes sont trop souvent niés ou remis en question. A Châtillon, la création dès notre élection d’une délégation inexistante auparavant et d’un service dédié nous permettent d’avancer sur tous les fronts et en transversalité. Chaque élu portant aussi, au sein de sa délégation, l’égalité. Parce que tous les domaines sont concernés, notre politique municipale en faveur de l’égalité irrigue tous nos services et ne se décline pas qu’en discours mais bel et bien en actions concrètes et pérennes pour chacune de nos habitantes.
Notre politique est volontariste et nous devons tous et toutes être à la hauteur des enjeux pour que à tout âge, garçons et filles, hommes et femmes puissent grandir et contribuer dans une société égalitaire. Nous pouvons témoigner de l’engagement des conseillères de nos quartiers à parité avec leurs confrères.

Accompagner les usagers et les agents : victimes et témoins
Sur 36 villes des Hauts-de-Seine, nous sommes la 2ème ville à avoir signé le contrat local contre les violences sexistes et sexuelles avec tous les acteurs s’impliquant sur le territoire, dans le but de renforcer et de coordonner les actions menées.
La Ville de Châtillon a mis en place un plan d’action de formation pour tous les agents sur toute la mandature 2020- 2026. Ce plan vise à sensibiliser, accompagner et impliquer les agents dans leurs pratiques professionnelles, sur le sujet du harcèlement, de la prévention des comportements sexistes ou l’accueil des femmes victimes.

Agir aussi au quotidien
Nous avons mis en place les bons taxi-hôtel pour la mise en sécurité des femmes victimes de violences. Des permanences hebdomadaires du CIDFF - Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles, ont lieu au CCAS : un accompagnement juridique mais aussi et surtout humain. Lutter contre la précarité menstruelle est également un enjeu de santé publique sur lequel nous nous engageons : création d’un dispositif au sein du CCAS, de l’espace femmes, du BIJ pour permettre aux femmes précaires d’avoir accès à des protections menstruelles.

Donner les clés aux femmes pour agir
Du concret ! Car accompagner c’est aussi tendre vers l’autonomie et l’émancipation :
— Organisation régulière d’ateliers santé, self-défense…
— Distribution de cartes QR CODE renvoyant vers une page web ressources pour les femmes victimes ou témoin de violences.
— Première ville en Ile-de-France à signer un partenariat avec The Sorority Foundation à l’origine de l’application mobile The Sorority pour lutter activement contre les violences faites aux femmes.
— Opération Toutes en s’elles : organisation de séances d’apprentissage du vélo pour permettre aux femmes de gagner en pouvoir d’action et en autonomie.
— Estime de soi, les clefs de la réussite : mise en place d’un parcours d’accompagnement et d’insertion en partenariat avec l’institut Randstad pour aider les femmes éloignées de l’emploi à retrouver un travail, en s’attachant particulièrement à la notion d’estime de soi.

Créer des temps et des lieux pour échanger et construire l’avenir
La question de l’égalité femmes hommes n’est pas qu’une question réservée aux femmes, bien évidemment. La Ville mène des actions pour rassembler et sensibiliser tous les habitants, de toutes les générations, autour de ce sujet. Une programmation culturelle gratuite, des ateliers en centre de Loisirs, à la maison des séniors permettent d’aborder des sujets d’égalité et de mixité. Et dorénavant une journée du Matrimoine et du Patrimoine.
L’organisation de marches exploratoires afin de recueillir les idées des riverains et renforcer le sentiment de sécurité dans l’espace public. Ces actions sont co-construites avec les citoyennes et citoyens de la ville par le biais du groupe de réflexion citoyen « Ensemble pour les Châtillonnaises ».

L’inauguration de l’Espace Femmes, un lieu ressource d’entraide, d’échange et d’accompagnement, prévu le 9 mars constitue l’emblème de cet engagement de la Ville. Nous aurons la fierté de le renommer espace Gisèle Halimi, du nom de cette femme avocate, féministe farouche de liberté qui a changé le destin de milliers de femmes.

N’en déplaise aux esprits chagrins qui se complaisent quasi exclusivement dans l’invective et les fake news, nous avançons ensemble pour que chacun trouve sa place à Châtillon.
Soyons fières aujourd’hui de notre Ville et comme le disait Gisèle Halimi : « N’ayez pas peur de vous dire féministes, c’est un motmagnifique » : Châtillon ville féministe !

Les élus du groupe de la majorité J’aime Châtillon.

• contact@jaimechatillon.fr
• www.jaimechatillon.fr

L’exécutif vient de lancer une concertation sur le stationnement payant à Châtillon. Il avait été étendu en 2018, d’environ 500 places, certes pour rééquilibrer les comptes de la délégation mais aussi pour faire face à l’utilisation de places par des résidents de communes limitrophes où le stationnement était devenu payant. A Châtillon 2030, nous étions alors très réservés vis-àvis de cette mesure. La convention nous liant à l’actuel délégataire expire en 2029, et il est vrai qu’elle ne nous laisse pas les mains libres. Des aménagements seront envisageables en fonction des modifications du plan de circulation et des politiques des communes voisines - on l’a vu avec la décision unilatérale de la ville de Clamart de rendre payant le stationnement sur son côté de la rue des Roissys. Une réglementation sur l’ensemble de la ville nous semble devoir être exclue. La tarification doit rester modérée sans privilégier outre mesure telle ou telle catégorie de véhicules. Participez à la concertation dans le but d’éclairer les décideurs !

Alain GAZO, Président de Châtillon 2030, Conseiller territorial, Conseiller municipal
chatillon2030@gmail.com

Paula DOS SANTOS, Conseillère municipale

Le prochain rallye Paris-Dakar pourrait se tenir à Châtillon! Faute d'entretien et de réhabilitation depuis 4 ans, nous ne pouvons plus rouler sur certaines rues de notre cité, à cause des nids de poule, des ornières et des crevasses. De nombreux trottoirs sont également dans un état de délabrement avancé mettant en péril la sécurité des piétons. Dans le cadre du contrat de développement 2022-2024 avec le département des Hauts-de-Seine, Mme la Maire s'était engagée en Conseil municipal le 23-03-2022 à requalifier la voirie rue de Bagneux, place de la Libération et rue Gay Lussac. L'opération évaluée à 2200000 euros bénéficiait d'une subvention de 1100000 euros du département et les travaux auraient du être réalisés au 2ème semestre 2022 pour la rue de Bagneux et sur l'année 2024 pour les deux autres projets. Qu'a-t-il été fait ou qu'est-il prévu? RIEN. PIRE: Mme la Maire a renvoyé au département la subvention de 1100000 euros lors du Conseil municipal du 13-12-2023. QUELLE HONTE!

David LEFÈVRE, Conseiller municipal
d.lefevre@chatillon92.fr

William THAY, Conseiller municipal
w.thay@chatillon92.fr 

Revenons sur la propagande de la majorité municipale dans le dernier CHATILLON INFO. La mairie promeut son projet d’aménagement de la rue G. Péri, sur lequel nous émettons les plus grands doutes sur l’impact commercial : aujourd’hui des commerces souffrent et ferment, et les chantiers aggravent la situation. Ce projet se heurte au contrat actuel avec le délégataire du stationnement payant. En effet, avec l’objectif de chasser les voitures du centre-ville, il est prévu une réduction drastique des places de stationnement. Pour respecter l’équilibre financier du contrat il faudra donc rendre des places payantes dans d’autres quartiers de la ville ! Pour faire valider ce projet, une consultation orchestrée est organisée ! Certains paramètres sont faux : il est faux de dire que la ville ne perçoit rien sur le contrat actuel, l’adjointe aux finances a annoncé à chaque budget les sommes perçues. Il est faux de dire que la ville devra payer une somme importante en fin de contrat si le contrat actuel est respecté. Si la majorité mettait à exécution sa promesse électorale de sortir du contrat, alors le risque financier serait très important. Attention de ne pas imputer au passé les risques financiers de remise en cause du contrat actuel ! Concernant le projet de création d’une ludothèque intégrée à la médiathèque, nous rappelons que nous étions pour la création d’une ludothèque mais que ce projet, devenu pharaonique, pouvait être réalisé à moindre coût : près de 8 M€ prévus (dépassements non inclus), dont des coûts énormes de maîtrise d’oeuvre. Cerise sur le gâteau : plusieurs mois de fermeture de la médiathèque, alors que cet outil joue un rôle culturel et social majeur. La création d’une ludothèque dans l’ancienne perception (plus de 300 m2) permettait la réalisation d’un bel équipement sans remettre en cause la médiathèque déjà réhabilitée en 2014, réduisant la facture de plusieurs millions d’argent public, tout en maintenant les services existants pendant les travaux

Valérie DEVAY
v.devay@chatillon92.fr 
Carole GUILLERM, députée-suppléante, conseillère régionale
c.guillerm@chatillon92.fr 
Patrice HAUCHARD
p.hauchard@chatillon92.fr 
Sylvie LAFFORE-MYSLIWICE 
s.laffore@chatillon92.fr